La Loterie Romande soutient la fondation Solidar Immun, située à Epalinges, qui promeut et soutient la recherche médicale dans le domaine du cancer.

3 questions à Prof. Daniel Speiser , Président de la Fondation Solidar-Immun :

1. Décrivez-nous brièvement le rôle et les activités de votre association.

   La fondation Solidar-Immun, fondée en 2009 à Lausanne, est agréée par le CHUV en tant qu’« entité externe proche du CHUV ». La fondation a pour but de promouvoir et soutenir les progrès dans la compréhension et le traitement du cancer, afin de développer de nouvelles thérapies anti-cancéreuses personnalisées et optimisées pour le bénéfice des patients. La fondation investit dans des projets cofinancés par de grands organismes subventionnaires, tels que le Fonds national suisse ou la Ligue suisse contre le cancer, dans les domaines biomédicaux de la recherche fondamentale, translationnelle et clinique sur le cancer. Jusqu'à présent, la fondation a soutenu/soutient 21 investigateurs et leurs projets de recherche affiliés à l’UNIL, au CHUV et à l’EPFL.

2. En quoi le soutien de la LoRo vous a-t-il aidé ?

   Le soutien de la Loterie Romande obtenu en 2017 a permis l’achat d’un système robotique de pipetage à haut débit. Cet appareil a été installé dans le nouveau bâtiment AGORA, pôle de recherche sur le cancer, situé dans la cité hospitalière du CHUV. Ce système permet l'analyse à haut débit à l'échelle d'une cellule. Il est mis à profit de plusieurs institutions impliquées dans la recherche fondamentale, translationnelle et clinique sur le cancer.

3. Que feriez-vous si vous gagniez au Swiss Loto ?

   Je financerais des projets dans le cadre desquels des experts travaillent ensemble pour améliorer les soins médicaux. Aujourd'hui, la plupart des fonds de projets soutiennent des chercheurs individuels ou de petits groupes. Il existe un soutien financier pour de plus grandes équipes de chercheurs, mais il en résulte généralement une domination des projets par des chercheurs individuels plutôt que par l'équipe. Pourtant, les équipes doivent collaborer étroitement, en particulier dans le domaine de la médecine où un travail de qualité dépend fortement de groupes de personnel qualifié en médecine, en laboratoire et en biotechnologies, avec un engagement très développé pour le travail commun. Pour que les chercheurs travaillent vraiment ensemble, il faut un soutien financier spécifiquement dédié à la collaboration. C’est ce que je soutiendrais.